L’email (ou newsletters) reste encore aujourd’hui un moyen efficace de transmettre des informations à ses utilisateurs ou clients. En mode texte, pas de problème, c’est une interprétation standard sans difficulté. En mode HTML, c’est un art très délicat, en partie parce qu’il existe sur le marché de nombreux clients de lecture de courrier électronique qui se comportent très différemment (maintenant encore plus que les navigateurs classiques). Cette différence d’interprétation des e-mails au format HTML provient de plusieurs facteurs :
Les clients e-mails lourds (Outlook, Thunderbird, Lotus Notes…) ont un fonctionnement radicalement différents des webmails (Gmail, Yahoo Mail, Hotmail, Outlook.com…).
Ces mêmes webmails imposent des règles très strictes sur le code HTML et CSS contenu dans les e-mails car les messages sont eux-mêmes affichés dans une structure de page web qui a ses propres styles. Entre autres, Outlook.com ne supporte pas les marges.
Et enfin le plus consternant : certains moteurs sont très exotiques, par exemple Outlook 2013 utilise toujours le moteur d’interprétation HTML de… Word ! Ce qui signifie virtuellement que la prise en charge de CSS dans Outlook n’a pas changé entre les versions 2007, 2010 et 2013, là où les navigateurs ont fait des bonds de géants.
Mettons un terme à vos envies les plus folles dès maintenant : plus encore que le web, générer des emails graphiques en HTML sur toutes les plateformes, au pixel près, relève de l’utopie.
Par exemple, voici un rendu du modèle proposé dans cet article sur la version Web d’Outlook et le client Outlook Windows 8 (quoique très récent, promu par le même éditeur, et pour le même événement).
Outlook.comOutlook pour Windows 8
Voici quelques astuces et bonnes pratiques pour obtenir des e-mails au rendu proche sur la majorité des programmes. Tout au long de l’article, nous allons faire référence aux compatibilités CSS des clients mails. Vous pouvez trouver un excellent tableau récapitulatif chez Campaignmonitor. Vous pouvez également télécharger les deux fichiers sources utilisés pour cet article (fichier zip, 15 Ko).
Quelques règles de base pour HTML et CSS
Des tableaux pour la mise en page
Oubliez ce qu’on vous a appris à l’école : pour les e-mails, les tableaux, c’est le bien. Enfin, c’est plutôt qu’il n’y a pas beaucoup de choix. Attention, nous ne disons en aucun cas que les éléments de bloc comme <div> ou <p> sont à proscrire, mais quand il s’agit de la mise en page, il vaut mieux utiliser des tableaux puisque les placement en CSS utilisant display ou même float deviennent problématiques sur les clients mail.
Du CSS en ligne, pour la mise en forme
Là encore, il y a de quoi bondir, mais quand il s’agit d’e-mail en HTML, il vaut mieux utiliser des styles en ligne directement sur les éléments concernés (c’est-à-dire avec l’attribut style=""). En effet, certains clients mail (dont Gmail et Android 2.3+) vont ignorer toute balise <style> se trouvant dans la section <head>. Les feuilles de style externes ont également de fortes chances d’être ignorées en fonction du client mail. Tout style déclaré de façon pratique, commune dans l’en-tête du document, de façon interne ou externe, est potentiellement voué à être ignoré. C’est très contraignant, il existe des outils tels que Premailer pour appliquer automatiquement – dans la mesure du possible – les styles en ligne dans un attribut style, pour les balises composant l’e-mail.
Le Doctype
Souvent, l’absence d’un Doctype entraînera une mauvaise interprétation, en particulier lorsque vos utilisateurs consultent votre e-mail dans un navigateur (par exemple, Gmail sur Chrome). Pour les newsletters, il est actuellement préférable d’utiliser le type de document XHTML 1.0 Strict. Notez cependant que Gmail et Hotmail incluent le doctype HTML5 depuis 2010. Pour ce faire, vous pouvez tester votre conception dans plusieurs navigateurs sans le doctype afin que le client de messagerie l’ignore de toute façon, puis ajoutez le doctype et voyez si le résultat correspond toujours. Pour plus d’informations, consultez l’article en anglais sur les tests de type de document.
bonnes habitudes d’utilisation
N’oubliez pas de fournir un lien qui permet à l’utilisateur de le visualiser dans le navigateur et vous lui éviterez la frustration de ne pas toujours choisir un client de messagerie.
N’oubliez pas également de toujours inclure la version en texte brut (le même message peut contenir une combinaison de version HTML et d’alternative en texte brut), qui sera plus lisible et plus facile d’accès, selon le client de messagerie choisi et ses paramètres.
Une newsletter uniquement en images est aussi tentante : pas de soucis entre clients, et le rendu est parfait. Mais gardez à l’esprit que de nombreux programmes n’affichent pas les images par défaut et que l’utilisateur doit l’autoriser. Il est donc préférable d’éviter trop d’images et trop peu de texte, sinon votre message ne sera jamais lu. Des statistiques sont fréquemment publiées sur ce sujet : les utilisateurs ignorent ou suppriment simplement les e-mails avec des conceptions complètes qui n’affichent pas d’images. Surtout, n’oubliez pas l’attribut alt, ce sera la seule information affichée pour les utilisateurs qui n’ont pas activé les images !
Bien que le code soit beau et bien codé, tenez également compte du fait que les utilisateurs n’auront peut-être plus besoin de votre newsletter. Par conséquent, le lien de désabonnement (fonctionnel) en bas de page est également considéré comme obligatoire.
Modèle d’e-mail avec feuille de mise en page
Comme spécifié dans les règles de base, nous privilégierons les tableaux HTML pour la mise en page. Les marges entre les éléments deviendront des cellules vides. <div> et <p> ne peuvent pas être évités au moins. Il est parfaitement possible de les utiliser, mais à l’intérieur du layout. Les largeurs fixes (en pixels) sont également plus efficaces que les unités em ou %, mais vous pouvez utiliser % si vous souhaitez un e-mail adapté à la taille du client.
Ceci est un exemple concret d’une conception d’e-mail simple typique qui peut avoir plusieurs colonnes. À gauche se trouve la version en surbrillance de la cellule du tableau, à droite se trouve le rendu final :
N’hésitez pas à consulter le code source de la démonstration pour visualiser la structure HTML.
Ce qu’il faut noter :
Nous avons découpé notre structure en plusieurs tableaux : un grand tableau englobe tout l’e-mail et a une largeur de 100% pour que le fond bleu prenne toute la place. Pour cette technique il faut néanmoins faire attention à Outlook (2007 et 2010) pour lesquels des sauts de page sont insérés environ tous les 1790px et risquent de casser le design en tableau. Dans ce cas, il vaut mieux encapsuler son site dans un span (merci @HTeuMeuLeu pour la précision).
À l’intérieur de ce tableau “faux <body>” on retrouve un sous-tableau pour l’en-tête avec le logo, un tableau pour le contenu, qui lui-même contient plusieurs autres tableaux, et un dernier pour le pied de page.
Puisque le padding (marge interne) n’est pas bien supporté sur beaucoup de clients, il vaut mieux ajouter une colonne vide à gauche et à droite pour séparer le contenu du bord.
Avec l’attribut border il n’est pas possible de ne définir qu’une seule bordure, des lignes vides (<tr>) avec des hauteurs fixes permettent de créer des séparations d’un pixel de haut. Technique à utiliser avec parcimonie cependant, comme le mentionne @HTeuMeuLeu Outlook 2013 ne supporte pas les cellules de moins de 4px de haut.
Les largeurs sont données directement à nos tableaux et à nos cellules (<td>), cependant l’image du chaton étant plus large, elle va agrandir la dernière cellule.
Il est tout à fait possible d’utiliser à l’intérieur de cette mise en page des éléments <div>, <p>, listes <ul>, <ol> et autres éléments HTML.
Il est possible d’utiliser les différents attributs de tableau (certains obsolètes hélas) pour un affichage plus efficace :
valign="top" ou valign="bottom" pour choisir l’alignement du contenu en haut ou bas de cellule <td>
bgcolor pour donner une couleur de fond à la cellule <td>
border pour définir la largeur des 4 bordures (zéro équivalant à pas de bordure) et bordercolor pour définir une couleur de bordure (il n’est pas possible de ne définir qu’une bordure des 4 bordures à la fois)
cellpadding="0" pour définir un espacement de zéro entre le contenu de la cellule et sa bordure et cellspacing="0" pour définir un espacement de zéro entre les différentes cellules.
colspan="X" pour fusionner X cellules
align="left" ou align= »right » ou align="center" pour aligner le texte
Conseils “CSS” pour un affichage optimal
Pour s’assurer que les styles CSS soient bien pris en compte, il existe quelques règles simples à respecter.
Règles générales
Dans notre cas, pour la couleur des titres, nous avons placé des instructions CSS dans l’en-tête, mais répété ce code en ligne (attribut style) pour être sûr qu’il soit pris en compte dans différents types de clients. Tout d’abord si le design vous le permet, évitez les images de fond en CSS et préférez les couleurs pleines. Si vraiment vous souhaitez ajouter une image de fond, il existe un petit outil nommé emailbg qui vous propose un code compatible avec la majorité des clients mail. Mais rappelez vous qu’une image c’est autant de poids à télécharger de plus pour le mail.
Lorsque vous écrivez du code CSS, qu’il soit en ligne ou dans l’en-tête <head>, évitez de raccourcir les propriétés. Un exemple concret est celui de la police d’écriture : séparez taille, famille et line-height au lieu d’utiliser la propriété raccourcie font. Il en va de même pour les couleurs : préférez les couleurs en hexadécimal, et l’écriture longue. Il vaut donc mieux utiliser pour du blanc #FFFFFF que #FFF même si les deux fonctionnent théoriquement.
Les liens
Beaucoup de clients mail vont écraser le style de vos liens, qu’ils soient en ligne ou non d’ailleurs. C’est assez exaspérant de se retrouver avec le lien “bleu par défaut”, qui peut en plus être totalement illisible en fonction de votre couleur de fond, mais il existe une astuce un peu lourde certes qui consiste à ajouter un span, et à mettre votre couleur de lien sur la balise <a> et sur le <span> comme ceci :
<a style="color:#255D5C;"href="www.alsacreations.com"><span style="color:#255D5C;">Créé pour Alsacreations.com</span></a>
Les effets au survol sont également peu supportés. Il est cependant possible de les utiliser dans les déclarations CSS placées dans <head>.
Alignement des images
Nous l’avons déjà vu, les flottants ne sont pas vraiment utilisables sur tous les moteurs de rendu. Pour aligner une image à droite par exemple, il vous reste deux solutions :
Créer un tableau qui va avoir une cellule à gauche pour le texte, et une cellule à droite de la taille de l’image pour l’image. Cela implique évidement de la connaître d’avance, ou dans le cas de campagnes automatisées, de tailler les images en fonction du modèle.
Utiliser l’attribut align="right" pour arriver à ce type de rendu.
Bonus : styler les images non chargées en CSS
Dans la mesure où certains clients de mail ne vont pas afficher vos images par défaut, il est possible de “style” l’élément <img> vide et le texte alternatif qui sera affiché comme sur notre exemple :
Quid du CSS3, les bords arrondis et les box shadows ?
Dans la mesure où rien ne vous empêche d’utiliser les propriétés CSS3 en ligne, il est tout à fait possible de proposer des effets à base de border-radius, box-shadow, etc. Vous vous doutez que si le support de certaines de ces propriétés a mis du temps à arriver sur les navigateurs, il en va de même pour les clients mail. Ce sont donc des propriétés “décoratives” à utiliser avec parcimonie.
Tirer profit des templates et ressources en ligne pour vous faciliter la tâche.
Même si le code n’est pas parfait, vous pouvez télécharger le template pour l’observer et le décortiquer. La partie de l’en-tête est particulièrement interessante puisqu’elle propose bon nombre de petites lignes de CSS testées et approuvées pour améliorer l’affichage sur différents clients mail.
Là encore, l’idée est de jeter un coup d’oeil au code, de se l’approprier et voir ce qui pourrait servir à votre projet. La galerie de templates peut également vous aider si vous êtes en manque d’inspiration.
Enfin le projet Emailology vous propose plus ou moins la même chose avec son “Email boilerplate”. Là encore le code proposé dans le header est particulièrement bien documenté et vous proposera différentes lignes de CSS pour gérer plusieurs clients mail. La partie “Client tips & tricks” rassemble différents bugs constatés sur différents clients web, desktop et mobile.
E-mailing et responsive
Je ne pouvais pas finir un article en 2013 sur les e-mails HTML sans vous toucher un mot à propos du responsive web design dans les clients mail mobiles.
La première chose dont il faut avoir conscience, c’est qu’il n’est pas possible d’avoir des Media Queries en style CSS en ligne. Un e-mail responsive sur un client qui ne supporte pas le CSS dans <head> est donc d’ores et déjà exclu. Je pense ici au client natif de Gmail pour Android (et desktop d’ailleurs).
Pour le reste vous pouvez trouver un tableau récapitulatif des clients mobiles et leur support sur ce site ainsi qu’un tableau plus détaillé sur campaignmonitor. Vous le constaterez, le support des clients mail mobile natif pour les media-queries n’est pas mauvais du tout. Optimiser votre newsletter pour les clients mail qui supportent le responsive est donc un bonus intéressant qui ne risque pas d’affecter les autres clients, si vous avez le temps (et le budget), ça peut être intéressant de le faire.
Pour créer une modèle de mail responsive, c’est plus ou moins comme pour un site mobile, nous allons utiliser les Media Queries. Nous allons également devoir ajouter des classes à nos éléments de tableau pour pouvoir les cibler (car rappel : une règle Media Query en style ligne n’est pas possible).
Et voici le rendu testé sur le client natif Android 4. En portrait, la requête de média placée à 480 pixels est prise en compte, en paysage c’est l’affichage normal puisque la taille de l’appareil en paysage dépasse les 480 pixels.
Nous avons au final ajouté que très peu de code : une déclaration @media pour changer le design pour les clients qui ont une largeur maximum de 480px. Nous avons ajouté des classes à nos éléments de tableau pour pouvoir les cibler, et en changer la largeur :
Nous utilisons le sélecteur d’attribut [class=w275] au lieu de .w275 pour éviter que le client Yahoo! affiche la version responsive . Ce client pour une raison obscure prend en compte le contenu des Media Queries, même si la condition de largeur maximum n’est pas respectée.
Nous passons nos trois cellules de tableau de 180 px de large en 3 lignes avec un display:block et une largeur de 280px, pour que leur contenu soit à nouveau lisible.
Bien sûr d’autres améliorations sont possibles, il s’agit ici uniquement du repositionnement/redimensionnement des blocs pour que l’e-mail « entre » dans l’affichage client mobile, mais vous avez là une bonne base pour un début de travail. Pour aller plus loin sur le sujet des e-mails responsive et si vous n’êtes pas allergiques à l’anglais, je vous conseille vivement d’aller jeter un oeil au dossier de campaignmonitor sur le sujet : Building responsive 2-to-1 column layouts.
Enfin, pour aller plus loin dans le design et l’intégration d’e-mail en général, je vous propose une selection de quelques liens et outils :
Emailbg pour créer des images de fond “bulletproof”
Emailbtn.net pour créer de jolis boutons également “bulletproof”
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Nous allons aborder la question du protocole ‘SSL’ (Secure Sockets Layer) qui est un protocole de sécurisation des échanges sous internet. Pour ce faire, nous allons d’une part configurer apache et d’autre part créer et installer des certificats sous windows.
À l’origine, le standard SSL a été créé et développé par la société Netscape. Aujourd’hui SSL a évolué et l’on devrait plutôt parler de TLS (Transport Layer Security) dont la dernière version finalisée est la TLS v1.2 normalisé en 2008. Une nouvelle version, la TLS v1.3 est en cours d’élaboration depuis 2015, au moment où j’écris ce didicticiel.
Nous n’aborderons pas les questions historiques sur ces normes de sécurités, ni le fonctionnement des échanges entre le client et le serveur, mais simplement comment mettre en oeuvre ce protocole dans un environnement de test sous wampserver.
2) Ce qu’il faut savoir.
Pour les tests, j’ai utilisé deux navigateurs, à savoir Google Chrome et Mozilla Firefox. Je tiens à signaler qu’il existe quelques petites différences que nous aborderons au moment du rangement des certificats.
Comment reconnaitre l’état de sa connexion sous Google Chrome ? A vrai dire, j’ai travaillé sur ce navigateur car les symboles étaient bien plus parlant que chez les autres navigateurs.
Si dans la barre des adresses, vous avez le symbole , votre connexion n’est pas sécurisé. Cela ne veut pas dire que vous avez un problème, mais que vous utilisez le protocole « http ». En cliquant sur ce symbole, voici ce que vous pouvez obtenir :
Dans le cas d’un connexion sécurisée, vous devez voir apparaitre le symbole que l’on nomme cadenas vert. Il fait l’usage du protocole « https » et normalement, tout ce passe correctement, comme dans l’exemple ci-après :
Avec ce symbole , vous rencontrez un problème de sécurité, bien que vous fassiez l’usage du protocole « https » comme dans l’exemple ci-après :
Quatrième et dernier symbole , la connesion est sécurisée mais la clef publique est absente, comme dans l’exemple ci-après :
Vous risquez d’obtenir quelques différences d’interprétations avec les autres navigateurs, mais avec Google Chrome, nous aurons une interprétation facile à interpréter. Notre but, avec ce didacticiel est d’obtenir le cadenas vert pour nos connexion sécurisé.
3) Vérification à faire avant de faire nos tests.
Nous nous trouvons dans un WampServer normalement configuré, dont l’icône est de la couleur verte. Autrement dit, nous avons une configuration en état de marche. Pour effectuer nos tests, nous avons besoin d’activer des modules d’apache, et des extensions de php, pour utiliser le protocole SSL et créer nos certificats.
3-A) Activation des modules d’apache.
Nous nous rendons dans l’icône de WampServer, en cliquant dans l’onglet « apache », puis dans « Module d’apache ». Nous devons nous assurer que les deux modules suivants sont bien activés :
socache_shmcb
ssl
S’ils ne sont pas cochés, alors vous devez cliquer dessus. Cela va se traduire dans le fichier ‘httpd.conf’ par la suppression du commentaire devant les deux lignes suivantes :
Normalement, il n’y a rien d’autre à faire, mais assurez-vous que ces modules sont bien présents dans le répertoire ‘/apache/modules’.
mod_socache_shmcb.so
mod_ssl.so
Sur ce point, nous reviendrons lors de la configuration d’apache afin d’introduire le protocole ‘SSL’ sur le site ‘localhost’.
3-B) Activation des extensions php.
Nous nous rendons aussi sous Wampserver, en cliquant dans l’onglet « php », puis dans « Extensions php ». Nous devons nous assurer que l’extension ‘OPENSSL’ soit bien activé.
php_openssl
S’il n’est pas coché, vous devez cliquer dessus. Dans le fichier ‘php.ini’, vous obtiendrez l’extension sans commentaire et vous pouvez ajouter le paramétrage suivant :
Nous laissons en l’état ce paramétrage, vu que l’autorité de certification (CA) sera renseigné sous apache. Afin de vérifier que l’extension ‘OPENSSL’ soit bien activé, nous nous rendons dans ‘phpinfo()’. Voici ce que nous devons obtenir :
Normalement, c’est terminé. Vous pouvez vérifier que vous avez bien dans le répertoire « /php/ext » :
php_openssl.dll
ainsi que les DLL dans le répertoire « /php » :
ssleay32.dll
libeay32.dll
Pour travailler avec cet extension ‘OPENSSL’, nous avons besoin du fichier ‘OPENSSL.CNF’ que nous trouvons, soit dans le répertoire « /php/extras/ssl » ou soit dans le répertoire « /apahe/conf ». À partir d’une de ces copies, nous allons créer un environnement de travail afin de créer nos certificats ‘SSL’.
4) Configuration d’apache.
Nous nous rendons dans le fichier ‘httpd.conf’ afin de renseigner d’une part la configuration ‘SSL’ général à tout le serveur Apache et d’autre part le site ‘localhost » en VirtualHost, qui va utiliser le protocole ‘https’. Dans mon ‘httpd.conf’, l’emplacement de WampServer est paramétré avec la variable d’apache « ${Repertoire} », qui contient la valeur « F:/Wamp ». C’est la seule particularité vis-à-vis de mon environnement.
Cette configuration se décompose en trois parties que voici :
4-A) Activation de l’écoute du port 443.
Nous ajoutons les directives suivantes afin de signaler à Apache que l’on désire faire une écoute sur les ports 80 et 443.
Pourquoi ces deux ports ? Le protocole « http » utilise le port 80 pour ses échanges alors que le protocole « https » utilise avec le port 443. Il est donc impératif d’activer l’écoute du port 443 pour nos échanges sécurisés.
4-B) Configuration du protocole ‘SSL’.
Nous retrouvons nos deux modules que nous avons activé précédemment. Afin de pouvoir désactiver ces modules, nous devons toujours placer le paramétrage ‘SSL’ dans un bloc testant l’activation du module ‘SSL_MODULE’.
Afin de conserver un accès non sécurisé, nous pouvons laisser cette déclarative en l’état dans le fichier ‘httpd.conf.
Si vous désirez faire une redirection vers votre site sécurisé, autrement dit, vous désirez forcer l’url par un « https://localhost », il suffit dans ce virtualHost d’ajouter la ligne suivante :
Redirect / https://localhost/
Nous ajoutons dans le fichier ‘httpd.conf’ cette autre déclarative de ‘localhost’, mais cette fois-ci sur le port 443 avec le protocole « https » sécurisé :
nous avons conditionné le virtualHost en fonction de l’activation du module ‘SSL’. Sans cela, nous aurions une erreur en désactivant le module ‘SSL’.
« SSLCertificateFile » désigne le certificat serveur qui a été signé par un CA. (CRT)
« SSLCertificateKeyFile » désigne le fichier contenant la clef privée. (KEY)
« SSLCACertificateFile » désigne le certificat d’autorité de certification (CA) auto-signé. (CA CRT)
« SSLCACertificatePath » désigne le chemin vers un répertoire contenant tous les CA.
« SSLVerifyClient » désigne la façon dont le client doit s’identifier.
« SSLVerifyDepth » désigne le niveau de profondeur de la vérification du certificat client.
« CustomLog » contient la nouvelle présentation des messages d’erreurs en provenance du ‘SSL’.
Pour tester une connexion sécurisée, c’est largement suffisant !
5) Comment créer nos certificats.
Pour ce faire, nous avons besoin de créer un environnement de travail, destiné à la création de nos certificats. Nous devons récupérer le fichier ‘OPENSSL.CNF’ que nous avon signalé ci-dessus, au paragraphe 3-B). Nous devons le modifier pour l’adapter à nos spécificités.
Vous pouvez nommer comme vous le désirez, votre répertoire de travail. À l’intérieur de celui-ci, pour stocker les étapes intermédiaires de la création de vos certificats, j’ai créé un répertoire de stockage, de nom « /certificats ». Je sais, ce n’est pas très original. Si vous désirez le modifier, vous pouvez le renommer comme bon vous semble. Ne pas oublier de le modifier dans le fichier ‘OPENSSL.CNF’ (ce qui est en rouge) dont voici un exemplaire, ci-après :
Hormis le nom du répertoire de stockage, vous ne pouvez pas changer les autres répertoires, qui sont nécessaire à l’utilitaire ‘OPENSSL’.
Dans ‘Default_days’, j’ai mis une période de validité de douze ans, ce qui correspond exactement à une période couvrant quatre années bisextiles, soit 4383 jours. Je n’ai pas touché au reste du paramétrage.
Ci-après, nous définissons les champs qui sont obligatoires, de ceux qui sont facultatifs. Il vous est demandé quelques renseignements d’identifications de votre certificat.
Ci-après, nous définissons les valeurs par défaut et les caractéristiques du mot de passe.
#==================================================================#
[ req ]
default_bits = 4096
default_keyfile = privkey.pem
distinguished_name = req_distinguished_name
attributes = req_attributes
#==================================================================#
[ req_distinguished_name ]
countryName = Country Name (2 letter code)
countryName_default = FR
countryName_min = 2
countryName_max = 2
stateOrProvinceName = State or Province Name (full name)
stateOrProvinceName_default = Aquitaine
localityName = Locality Name (eg, city)
localityName_default =
0.organizationName = Organization Name (eg, company)
0.organizationName_default =
organizationalUnitName = Organizational Unit Name (eg, section)
organizationalUnitName_default =
commonName = Common Name (eg, your website’s domain name)
commonName_max = 64
emailAddress = Email Address
emailAddress_default = [email protected]
emailAddress_max = 40
#==================================================================#
[ req_attributes ]
challengePassword = A challenge password
challengePassword_min = 4
challengePassword_max = 20
Et enfin, les caractéristiques du certificat d’autorité (Authority Certificate = CA)
#==================================================================#
[ x509v3_extensions ]
# These extensions are added when 'ca' signs a request.
# This goes against PKIX guidelines but some CAs do it and some software
# requires this to avoid interpreting an end user certificate as a CA.
basicConstraints=CA:TRUE
# Here are some examples of the usage of nsCertType. If it is omitted
# the certificate can be used for anything *except* object signing.
# This is OK for an SSL server.
# nsCertType = server
# For an object signing certificate this would be used.
# nsCertType = objsign
# For normal client use this is typical
# nsCertType = client, email
# and for everything including object signing:
# nsCertType = client, email, objsign
# This is typical in keyUsage for a client certificate.
# keyUsage = nonRepudiation, digitalSignature, keyEncipherment
# This will be displayed in Netscape's comment listbox.
nsComment = "OpenSSL Generated Certificate"
# PKIX recommendations harmless if included in all certificates.
subjectKeyIdentifier=hash
authorityKeyIdentifier=keyid,issuer
# This stuff is for subjectAltName and issuerAltname.
# Import the email address.
# subjectAltName=email:copy
# An alternative to produce certificates that aren't
# deprecated according to PKIX.
# subjectAltName=email:move
# Copy subject details
# issuerAltName=issuer:copy
#nsCaRevocationUrl = http://www.domain.dom/ca-crl.pem
#nsBaseUrl
#nsRevocationUrl
#nsRenewalUrl
#nsCaPolicyUrl
#nsSslServerName
# This is required for TSA certificates.
# extendedKeyUsage = critical,timeStamping
#==================================================================#
[ v3_req ]
# Extensions to add to a certificate request
basicConstraints = CA:FALSE
keyUsage = nonRepudiation, digitalSignature, keyEncipherment
#==================================================================#
[ v3_ca ]
# Extensions for a typical CA
# PKIX recommendation.
subjectKeyIdentifier=hash
authorityKeyIdentifier=keyid:always,issuer
# This is what PKIX recommends but some broken software chokes on critical
# extensions.
#basicConstraints = critical,CA:true
# So we do this instead.
basicConstraints = CA:true
6) Usage de la commande ‘OPENSSL’ pour créer nos certificats.
Le but de ce paragraphe est de montrer comment créer des certificats nécessaire à notre exemple :
un certificat d’autorité de certification auto-signé que l’on note ‘CA’.
un certificat serveur (CSR).
un certificat client (PFX).
la clef privée (KEY).
Nous allons passer en revue les différents paramétrages de la commande ‘OPENSSL’ pour produire la création de nos trois certificats et de ma clef privée. Afin d’illustrer chaque commande, je donnerai le contenu du fichier ainsi produit.
7) Création d’un certificat d’authenticité auto-signé (CA).
Afin d’être dans un cas réel, nous avons besoin de créer un certificat faisant office d’autorité de certification noté CA, sous le nom ‘Artemus & Cie ».
Dans les étapes ci-après, nous détaillons la création de ce certificat CA qui va nous servir, par la suite, pour signer le certificat client que nous allons utiliser pour nous identifier vis-à-vis du serveur de nom ‘localhost’.
La variable d’environnement ‘%DIRNAME%’ contient le chemin vers le répertoire ‘/certificats’ que nous avons créé précédemment dans notre environnement.
Nous produisons un nombre aléatoire dont la longueur est de 1257 bits. C’est juste un exemple que nous utilisons et vous pouvez mettre autre chose que 1257. Voici ce que nous obtenons dans le fichier ‘ca.rnd’ :
Chaque ligne fait exactement 64 caractères, et il y a 26 lignes + 12 caractères, ce qui donne un total de 1676 caractères. À chaque exécution, vous obtenez une nouvelle séquence aléatoire.
Nous reprenons la séquence aléatoire que nous avons produit précédemment. 4096 est la taille en bit de la clef privée. Voici ce que nous obtenons dans le fichier ‘Ca.key’ :
Aucun ‘pass phrase’ sera demandé lors de la création de la clef privée. Si vous en désirez un, il suffit d’ajouter l’un des codes d’encryptage ci-après : -aes128 -aes192 -aes256 -camellia128 -camellia192 -camellia256 -des -des3 -idea.
Nous avons deux lignes servant de prologue et d’épilogue à chaque contenu, dont le message commence et se termine toujours par cinq tirets. Nous retrouverons ce même format dans les autres fichiers produit par la commande ‘OPENSSL’.
Pour créer cette demande de signature, nous nous servons de la clef privée créé précédemment. Nous renseignons cette demande avec les caractéristiques qui nous intéresse. Ici, mon futur certificat se nommera ‘Artemus & Cie’. Voici la requête que nous obtenons dans le fichier ‘Ca.csr’ :
Pour créer ce certificat auto-signé, nous nous servons de la demande de signature et de la clef RSA privée. En fait, la demande de signature n’était pas nécessaire mais nous avons préféré décomposer les étapes afin de comparer le résultat lors de la création d’un certificat client signé, justement ce certificat d’autorité.
Ce certificat qui est un ‘CA’ (certificate Authority en anglais) va nous servir pour signer le certificat client que nous allons créer un peu plus bas dans ce didacticiel.
Nous suffixons le fichier contenant la clef publique des trois lettres ‘PBC’ extraite du mot PuBliC en anglais. Voici le contenu de ce fichier :
-----BEGIN PUBLIC KEY-----
MIICIjANBgkqhkiG9w0BAQEFAAOCAg8AMIICCgKCAgEA0f4LWQPPRu33LiWiQQKu
kJfVfKLNPouykc90FL7CrW8ymaayW+0nj/FVrca6016a3CC2YiYq/FQabvKMwsru
o+BzmvDYNY7kNIXpPFeadQKxWTkssCVvGICeZT548W685uKjFIvBZLqP5ncNv6LZ
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YiiGlZLyutbi39CgXtqIztj5ldOvemexx5aXGybaSO811wgZMjBIliwnUmNpRAUM
WWLLSVHHpU58xTKcUTeNUnxT+MiDdOUKhr3tXrsCaT0XfMRHxnnnc33WNLXhJr9y
ac44dUZzTXf0cpmSvwBmjTNU2WJB72YnrLfhoV7U4QfTB3kFzg8/i59Qlv3WBaLn
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-----END PUBLIC KEY-----
7-G) Conclusion.
Tout ce dont nous avons besoin est le fichier noté ‘Ca.crt’ pour, d’une part signer le certificat client et d’autre part l’introduire dans le répertoire ci-après :
Dans le cas de la signature du certificat serveur, nous avons également aussi besoin de la clef privée noté ‘Ca.key’.
8) Création du certificat serveur, client et de la clef privée.
Je ne vais pas détailler à nouveau les commandes que nous venons de voir, car nous allons devoir les utilise pour créer nos certificats. Entre autre, créer un nombre pseudo-aléatoire (paragraphe 7-A) où il suffit de changer la taille de ce qui sera produit (mettez autre que chose que 1257) et créer une clef privée (paragraphe 7-B). Il faut juste renommer les fichiers en remplaçant ‘Ca’ par ‘Server’.
8-A) Création d’une demande de signature pour certificat serveur.
C’est pratiquement identifique au paragraphe 7-C). Afin de faire le lien avec le certificat CA, nous mettons l’identité du CA qui est ‘Artemus & Cie’. Nous précisons aussi pour quel site nous créer ce certificat. Ici, il s’agit de ‘localhost’.
8-B) Création d’une demande de signature pour certificat serveur.
Nous retrouvons la demande de signature qui est le fichier ‘server.csr’. Afin de faire le lien avec le certificat CA, nous indiquons le certificat CA de nom ‘Ca.crt’ et la clef privée de nom Ca.key’.
Je ne me suis pas trop compliqué l’existence, puisque j’ai repris la même durée que pour le certifricat CA, c’est-à-dire une période de validité de douze ans, qui correspond à une période de quatre années bisextiles, soit 4383 jours.
Nous créons le certificat client à partir du certificat serveur, en effectuant une conversion au format PFX ou P12. Nous devons préciser quelques paramètres comme ci-après :
« -export » permet de faire cette conversion.
« -clcerts » définit qu’il s’agit d’un certificat client.
« -descert » triple encryptage ‘DES’ du certificat afin de le rendre illisible.
« -name » nous donnons un nom à ce certificat.
C’est ce certificat que nous nommons client ! PFX ou P12 sont synonymes. Il faut savoir qu’un mot de passe sera demandé lors de la création de ce certificat client. Il faudra s’en souvenir.
Ne pas oublier de « relancer les services » de WampServer après avoir terminé vos modifications dans Apache, même pour l’introduction des certificats dans les répertoires ci-dessus. Normalement, la création de nos certificats est terminée.
9) Test du protocole HTTPS pour le site ‘localhost’.
Pour l’instant, tout ce que nous venons de faire, c’est de créer nos certificats, et de les ranger dans les répertoires utilisés par Apache, c’est-à-dire le serveur Web.
Si dans le navigateur « Google Chrome », nous tappons dans la barre des adresses « http://localhost », vous devez accéder au site ‘localhost’. C’est tout à fait normal car vous n’utilisez pas le protocole de sécurité ‘https’.
Si nous tappons maintenant « https://localhost », cette fois-ci, Google Chrome vous indique le message d’erreur suivant : « Erreur de connexion SSL ». C’est tout à fait normal car vous demandez d’accéder à un site sécurisé sans que le certificat client soit reconnu sur votre ordinateur.
Si nous faisons le même test avec le navigateur « Mozilla Firefox », nous avons le même problème mais avec un autre message :
Pour résoudre ce problème, nous devons appliquer le rangement du certificat ‘CA’ selon le navigateur.
9-A) Le navigateur « Google Chrome ».
Ce navigateur, comme « Opera » ou Microsoft Internet Explorer » ou encore « Safari » utilise les magasins des certificats de Windows pour vérifier les autorisations. Pour accéder à l’utilitaire de Windows qui gère ces magasins, vous devez dans l’invite de commandes, tapez la ligne suivante :
certmgr.msc
Un magasin en particulier nous intéresse :
Autorités de certification racines de confiance / certificats.
Nous allons détailler comment ranger notre certificat.
9-A-1) Le magasin « Autorités de certification racines de confiance ».
Nous allons ranger le certificat ‘CA’, qui se trouve dans le répertoire « /Certificats/Cacerts » sous le nom de « Ca.crt » dans le magasin « Autorités de certification racines de confiance ». Il suffit de cliquer avec le bouton droite de la souris sur ce certificat et cliquer sur « installer le certificat ».
On coche « placer tous les certificats dans le magasin suivant ». Et ce magasin est « autorités de certification racines de confiance », et on valide. Une deuxième validation vous sera demandé, genre avertissement, en précisant les caractéristiques de ce certificat Ca, comme ci-après :
Si vous refaites le même test avec le navigateur « Google Chrome », on vous demande de sélectionner le certificat client et cette fois-çi, vous obtenez le cadenas vert ! Ca y est, vous avez un site sécurisé.
9-B) Le navigateur « Mozilla Firefox ».
Après voir fait le rangement des certificats dans les magasins de Windows, nous faisons le même test avec le navigateur « Mozilla Firefox » et nous obtenons le message d’anomalie déjà signalé.
Pourquoi avons-nous ce message ? Qu’est-ce que nous avons oublié de faire ?
Il faut savoir que « Mozilla Firefox » n’utilise pas les magasins de windows mais a ses propres magasins, que l’on trouve en tapant dans le navigateur sur l’onglet « outils », puis « options », sur « avancé » et enfin sur l’onglet « certificats ». Nous cliquons maintenant sur « afficher les certificats ».
9-B-1) Le magasin « autorités ».
Comme au paragraphe 9-A-1), pour importer le certificat ‘CA’, nous devons cliquer sur le bouton « importer » qui se trouve en bas de la page.
Une demande de renseignement vous est demandé comme ci-après :
Nous cochons les trois cases, puisque nous sommes en test local sur notre ordinateur.
Nous faisons le test et cette fois-ci, nous avons la confirmation de la sélection du certificat, comme dans le cas de « Google Chrome », comme ci-après :
Nous acceptons, et nous avons l’accès à notre site « localhost » sécurisé.
À la différence de « Google Chrome », nous pouvons ne plus obtenir cette confirmation, en venant dans le paragraphe « lorsqu’un serveur demande mon certificat personnel : », on coche alors sur la case « en sélectionner un automatiquement ».
9-C) Nécessité d’avoir le certificat client et le certificat Ca.
Nous avons réussi à obtenir un accès avec le protocole « https à notre site « localhost » d’une manière sécurisé sur le navigateur « Google Chrome » et sur Mozilla Firefox ». C’était le but recherché de ce didacticiel.
Pour obtenir un bon fonctionnement, nous avons besoin de nos deux certificats, et surtout que ceux-ci puisse être vu d’une manière hiérarchisée, comme ci-après :
C’est ce lien qui permet la reconnaissance et la validation du certificat client vis-à-vis du certificat d’authorité (CA). Sans cela, notre certificat client ne serait pas valide.
Pour nos tests, il existe une autre solution, qui consiste à faire de nos deux certificats, un seul qui sera à la fois signé et d’authentification et que l’on nomme auto-signé.
9-D) Nécessité d’avoir un certificat officiel.
Depuis quelque temps, il est possible d’avoir un certificat de nom Let’s Encrypt, qui est gratuit. Oui, vous avez bien lu, il est gratuit.
Ca durée de vie n’excède pas les trois mois, et une alerte au bout de 60 jours, vous demande de le renouveller.
L’avantage de ce certificat SSL est que le CA se trouve sur tous les ordinateurs du monde sous le nom de Let’s Encrypt Autority X3 qui se trouve dans le magasin des cetrtificats intermédiaire.
10) Les outils qui m’ont permis de faire ce test.
Afin de faire ce didacticiel, je mets à votre disposition les fichiers qui m’ont servi à créer less certificats. Vous pouvez modifier ces fichiers afin de créer les votre.
Ce didacticiel est un peu plus complet que ce que j’ai pu trouvé sur le net car fréquemment, on n’aborde que la question de la création des certificats sans parler ni du paramétrage, ou très peu, ni du fichier ‘httpd.conf’, ni où ranger ces certificats dans votre environnement.
Pour un usage local, ce didacticiel répond à toutes vos demandes d’un site sécurisé. Comme nous venons de le voir, on peut créer nos propres certificats.
Mais si maintenant, vous avez besoin de rendre accessible votre site depuis internet, vous aurez besoin d’un certificat officiel de nom Let’s Encrypt.
Si vous avez des réponses à mes questions, vous pouvez me joindre par l’onglet contact afin de venir compléter ce didacticiel.
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Il y a quelques semaines une dame dont le site web est hébergé chez nous me contacte et me demande de rediriger les 10 noms de domaines qu’elle vient d’acheter vers son site web… dans la discussion je lui demande pour quelle raison elle veut faire ça ?
Elle me répond que pendant une formation très officielle et organisé par un un organisme accompagnant les créations d’entreprise un professionnel du web lui a dit de faire ça pour être sûr d’être en première page sur Google…
Je ne vous cache pas que quand j’ai entendu ça j’ai halluciné de constater que de nos jours encore il y a des professionnels ( ou soit disant professionnel) qui osent donner ce genre de conseils pendant des formations. Qu’on se le dise chers amis, ça fait bien longtemps que cette technique de redirection de nom de domaine n’a plus aucune valeur en ce qui concerne le référencement. Pire encore, mal fait ça pourrait être pénalisant
Quelques explications :
l’idée au départ c’est d’acheter plusieurs domaines et de faire des redirections
mon domaine. Com et le site principal
Et on achète
mon domaine. Fr
mon domaine. Org
mon domaine. Net
mon domaine.eu
Mon domaine.xxx
puis on les redirige vers : mon domaine. Com
Ainsi l’idée reçue est que quand on tape le mot “ mon domaine” on ressort obligatoirement en premier car le nom de domaine aurait une importance top prioritaire sur le positionnement. Bon clairement tout ça c’est du pipeau… car l’achat d’un nom de domaine ne garantit pas du tout le fait d’être positionner sur ce nom.
Illustration avec un exemple
J’achète le nom domaine “Pizza.com”… selon la théorie si je tape pizza dans google je dois ressortir en premier…
mais quand on top pizza sur Google qu’est ce qui ressort ?
Pizza.com n’est présent ni en première, ni en deuxième, ni en 3eme page…
Et c’est tout à fait logique parce ce que le contenu du site pizza.com n’est pas assez intéressant pour être positionné. Google va positionner prioritairement les sites qui ont un contenu intéressant… le nom de domaine joue un rôle mineur et n’a que peu d’importance dans le positionnement du site internet.
Autrement dit vous pouvez acheter un nom de domaine toto.Com et vous positionner sur le mot clé pizza si vous avez un site au contenu intéressant
Pourquoi la technique de redirection de domaine peut être pénalisante ?
j’ai précisé aussi que ça pouvait être pénalisant de faire des redirections de nom de domaine
En effet selon la manière dont se fait on peut avoir une sorte de redirection invisible et nous aurions plusieurs noms de domaine avec un contenu identique qui pourrait être interprété comme du copier-coller par Google ( et on sait que Google n’aime pas trop qu’on fasse du copier-coller)
Pourquoi acheter plusieurs noms de domaine alors ?
Pour le référencement la seule possibilité vraiment efficace en termes de positionnement serait de faire un site internet différent pour chaque nom de domaine et bien entendu de faire du contenu différent et un référencement indépendant pour chaque site réalisé… c’est un peu un travail de dingue mais ça permet ce positionner en première page plusieurs fois sur une thématique donnée.
C’est une stratégie que nous avons adopté parfois avec certains clients qui était déjà présent en première page mais qui voulait y être plusieurs fois. Sinon la plupart du temps quand on achète plusieurs noms de domaine c’est surtout pour éviter que des concurrents achète les noms de domaine efface leur propre site dessus de manière à vous faire concurrence ( ce qui s’apparente un petit peu la concurrence déloyale d’ailleurs)
Conclusion
Voilà vous l’aurez compris ça ne vaut pas vraiment le coup d’acheter 25 noms de domaine dans le but être positionné en première page ça ne marche pas.
J’espère que cet article aurait été intéressant et vous rapporter quelque chose, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux, ça nous aide, et n’hésitez pas à laisser un commentaire un petit peu plus bas
Je vous souhaite une excellente journée et à très bientôt 3Vision-Group
3Vision-Group est une agence mobile spécialisée dans la conception et le développement d’applications mobiles multiplateformes (Android et iOS). Que vous soyez une grande entreprise ou une startup innovante, quel que soit votre projet mobile, nous sommes présents pour réaliser votre application mobile sur mesure.
Toutes les applications mobiles sont téléchargeables depuis Google Play Store et l’AppStore. Elles répondent à une utilisation récurrente des utilisateurs. Une application pour smartphones et tablettes pourra vous être très utile en tant qu’utilisation interne et de développement spécifique à l’usage de vos employés. Vous pouvez créer une application mobile que vous distribuez sur la flotte de téléphones portables et tablettes de vos employés. Ils peuvent ainsi accéder aux informations de votre entreprise et communiquer en temps réél partout, de manière centralisée.
Pourquoi créer une application mobile ?
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